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descendance
- Auteur de la discussion france12
- Date de début
Généatique ne vous le dira que si vous avez saisi Charlemagne dans votre généalogie, si non c'est plutôt des sites comme Geneanet qui vous le dira, mais avec Geneanet on a de grande chance de tous descendre de Charlemagne ; reste à trouver les preuves ....
C'est tout le charme de la généalogie. il faut chercher et il n'y a jamais de certitude.
Sur des époques récentes, il suffit de remonter les actes, mariage et naissance, chacun ayant les informations permettant d'identifier les parents et de remonter ainsi assez facilement.
Plus on remonte et plus les informations sont incomplètes, même avec les actes de notaire. On est alors obligé de procéder par recoupement et hypothèses (témoins avec indication de leur parenté, signatures), en s'efforçant de faire des hypothèses raisonnables.
Au delà d'un certaine date (disons 1600) les documents deviennent plus rares. La seule chance de continuer à remonter est de tomber sur une ascendance noble, pour laquelle on a plus de possibilité de trouver des documents. Mais il y a deux risques d'erreur :
- Des reconstituions faites de bonne foi par des personnes qui ont fait des hypothèses trop hasardeuses, et qui peuvent être totalement fausses
- Des personnes qui se fabriquaient à l'époque de fausses généalogies, et prétendaient être issues d'une lignée prestigieuse.
Sur des époques récentes, il suffit de remonter les actes, mariage et naissance, chacun ayant les informations permettant d'identifier les parents et de remonter ainsi assez facilement.
Plus on remonte et plus les informations sont incomplètes, même avec les actes de notaire. On est alors obligé de procéder par recoupement et hypothèses (témoins avec indication de leur parenté, signatures), en s'efforçant de faire des hypothèses raisonnables.
Au delà d'un certaine date (disons 1600) les documents deviennent plus rares. La seule chance de continuer à remonter est de tomber sur une ascendance noble, pour laquelle on a plus de possibilité de trouver des documents. Mais il y a deux risques d'erreur :
- Des reconstituions faites de bonne foi par des personnes qui ont fait des hypothèses trop hasardeuses, et qui peuvent être totalement fausses
- Des personnes qui se fabriquaient à l'époque de fausses généalogies, et prétendaient être issues d'une lignée prestigieuse.
Bonjour,
d'une manière générale, c'est impossible de savoir sauf si vous trouvez un ascendant noble d'un individu né après1600 dans votre généalogie.
Cela veut dire trouver une généalogie "noble" avérée à laquelle vous pouvez vous rattacher (héraldique, droit héréditaire, etc... ). Comme l'indique PUNSOLA, c'est sous réserve que celle-ci ne soit pas inventée.
Pourquoi est-ce généralement impossible ?
> parce ce que avant l'Édit de Villers-Cotterêts (une ordonnance royale promulguée le 15 août 1539 par le roi François Ier), il n'y avait pas d'acte enregistré (baptêmes, mariages et sépulture) pour le commun de la population. L'édit s'est mis en place progressivement, d'où le fait que l'on dise que l'on ne peut remonter que vers 1600 (voire 2nd moitié du 16ème siècle)
> Si la personne avait des biens ou responsabilités importants, on peut éventuellement trouver des quittances/impôts/acte notarié/textes divers mais c'est assez rare. Car l'édit a également introduit des réformes pour mieux organiser les système de justice et l'administration locale. Il ordonne la création de registres pour l'enregistrement des actes juridiques et met en place des mesures pour améliorer l'efficacité administrative et judiciaire.
De plus :
- c'est à partir de là que le Français (pas encore le Français actuel) à commencé à se généraliser. Donc au mieux les preuves avant l'édit seront probablement en Latin si vous en trouvez. Avec généralement peu ou pas d'informations sur les lignées maternelles ainsi que des ambiguïtés probables sur les noms (difficulté à statuer sur les homonymes et les variantes du nom) et les dates (calendrier julien avant 1582 )
- le domaine royal était variable et n'a commencé à se stabiliser que vers 1500 . Cf par exemple carte en en 1477 : Royaume de France — Wikipédia. Le contexte du moyen-âge n'était pas propice à la tenue d'archives (même si certaines ont pu "survivre"). On était loin de faire des duplicata de registres pour les conserver (etc...) dans les scriptorium (et l'imprimerie n'était pas encore née.)
Cordialement
Thierry
> Si la personne avait des biens ou responsabilités importants, on peut éventuellement trouver des quittances/impôts/acte notarié/textes divers mais c'est assez rare. Car l'édit a également introduit des réformes pour mieux organiser les système de justice et l'administration locale. Il ordonne la création de registres pour l'enregistrement des actes juridiques et met en place des mesures pour améliorer l'efficacité administrative et judiciaire.
De plus :
- c'est à partir de là que le Français (pas encore le Français actuel) à commencé à se généraliser. Donc au mieux les preuves avant l'édit seront probablement en Latin si vous en trouvez. Avec généralement peu ou pas d'informations sur les lignées maternelles ainsi que des ambiguïtés probables sur les noms (difficulté à statuer sur les homonymes et les variantes du nom) et les dates (calendrier julien avant 1582 )
- le domaine royal était variable et n'a commencé à se stabiliser que vers 1500 . Cf par exemple carte en en 1477 : Royaume de France — Wikipédia. Le contexte du moyen-âge n'était pas propice à la tenue d'archives (même si certaines ont pu "survivre"). On était loin de faire des duplicata de registres pour les conserver (etc...) dans les scriptorium (et l'imprimerie n'était pas encore née.)
Cordialement
Thierry
Dernière édition:
Lors du rattachement de certaines provinces à la France (Pyrénées-Orientales 1659, Comté de Nice et Savoie 1860) les archives ont été rapatriés mais certainement pas toutes, et surtout pour les archives anciennes.
Par exemple on retrouve dans les archives de Turin (dont dépendait Nice) deux volumes de Jean Feraudi notaire et clavaire de Rigaud, un protocole de 1485 à 1490 et un extensoire de 1491 à 1498.
Pour les lignées nobles, la base ROGLO peut être intéressante : Vérification d'accès
Par exemple on retrouve dans les archives de Turin (dont dépendait Nice) deux volumes de Jean Feraudi notaire et clavaire de Rigaud, un protocole de 1485 à 1490 et un extensoire de 1491 à 1498.
Pour les lignées nobles, la base ROGLO peut être intéressante : Vérification d'accès
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