Bonjour.
Attention. Faisant également la reconstitution des familles d'une petite commune du Puy de Dôme, j'ai fait le choix, probablement discutable, de ne pas mentionner les divorces, pourquoi :
1 - Attention aux délais, 100 / 125 ans, Selon la CNIL la publication de données aussi personnelles doit respecter au minimum un délai de 125 ans après la naissance, donc pas de publications pour les personnes nées après 1890. Ceci dans l'absolu, par exemple travaillant actuellement sur les familles durant la Guerre de 14-18,
http://maratmemoire.fr/14-18/ Pour les soldats je publie toutes leurs dates, puisqu'ils sont morts, pour les autres personnes, si décès après 1940 je note "nc" = non communicable, si je connais, ou "?" si je ne connais pas. A l'exception des quelques divorces que j'ai pu trouver, puisque par choix je ne les mentionne pas. Travaillant avec l'accord et le soutien de la Mairie, j'ai relevé la totalité de l'EC jusqu'en 1940. uniquement sur la commune.
Bien sur, il y a le cas des mentions marginales accessibles par tous 75 ans après pour naissances et mariages, 24 heures pour les décès. mais consultation n'est pas équivalent de publication pour la CNIL.
2 - La révélation de ce divorce peut être mal vécue par les "ayant droits" ou descendants et certains peuvent être très virulents. aussi bien pour des personnes vivantes que pour des personnes décédées il y a fort longtemps. Dans le doute ...
Dans mes fiches GENEATIQUE, je ne mentionne pas de divorce autrement que dans des notes et encore pas de manière systématique, pas plus que les mesures de tutelle que l'on trouve parfois en Mention Marginale sur les actes de naissance les plus récents. Une exception peut être pour mes ascendants directs, mais les cas doivent actuellement se compter sur les doigts d'une main.
Dans un arbre, je pense, comme Predigny, que cela alourdirai inutilement le graphisme sans apporter une indication importante pour les filiations.
Que vous teniez cette information disponible pour les gens intéressés, oui , mais de là, à la rendre publique ... Ce n'est bien sûr que mon opinion et comme telle, elle reste discutable.
Pour terminer, j'ai le cas pour une personne proche, qui sachant que je pouvais être amené à publier des données généalogiques, m'a demandé de ne pas mentionner son premier mariage (sans descendance), terminé tragiquement et par un divorce, sa fiche ne mentionne donc que son second mariage, donc le décompte des anniversaires se déroule dans la sérénité depuis plus de 35 ans.
Cordialement.
Jean-François CROHAS
Bientôt 68 ans dont 33 ou 34 de passion généalogique.