L’indexation collaborative est une pratique qui consiste à annoter des registres, afin de pouvoir les consulter par la suite plus rapidement, et retrouver une information précise, et d'identifier une personne.
C'est grâce à ce travail d'indexation que l'on peut par exemple retrouver en quelques clics un acte d'état civil à partir d'un moteur de recherche, en entrant le nom et le prénom de la personne que l'on cherche. Pour que cela soit possible, il y a des personnes qui ont consulté les registres avant nous, et qui ont noté ce qu'elle disait sur les actes. et ce travail ne se limite pas aux actes d'état civil : on indexe principalement des bases de personnes, en notant leur nom et leur prénom mais également parfois leur date et leur lieu de naissance, leur métier, leurs parents ; il n'est pas exclu d'envisager l'indexation d'autres fonds spécifiques.

Cette pratique n'est d'ailleurs pas réservée à la généalogie : elle est très utilisée en histoire sociale pour pouvoir mieux connaître un corpus de personnes, établir des statistiques, et mieux connaître une catégorie de personnes.

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En France, depuis plus de deux siècles, l’Etat-Civil est laïcisé et tenu dans les mairies par les officiers d’Etat-Civil.
Quelle que soit la religion d’une personne, vous pouvez retrouver ses actes de naissance, mariage et décès, enregistrés en mairie et conservés ensuite aux archives départementales.
Avant la Révolution, et le décret du 20 septembre 1792 publié par l’Assemblée Constituante à la veille de sa dissolution, cette tâche était confiée aux desservants de chaque culte.
Ces mesures, demandées par le roi pour contrôler qu’il n’y ait pas d’union entre parents trop proches, et que les conjoints ne soient pas trop jeunes au mariage, étaient donc appliquées par les curés catholiques, les pasteurs protestants et les rabbins juifs.