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filiations non traditionnelles

Membre
j'ai une personne née d'une liaison éphémère entre un homme marié et une femme encore mariée, mais à un autre.
cette dame a tout d'abord porté le nom du mari de sa mère, qui a obtenu par voie judiciaire un désaveu de paternité.
elle a alors porté le nom de sa mère.
son père biologique a alors divorcé, pour épouser une (troisième) femme, mère (avec un autre homme) d'un garçon.
le couple ainsi constitué a légitimé les deux enfants (désormais frère et soeur, de mêmes père et mère, mais l'une âgée de quatre mois seulement de moins que son frère !).
j'ai désigné à la première personne citée son père, à la fois biologique et en fin de compte légitime, et sa mère biologique comme mère, ce qui n'a jamais été contesté, quoiqu'elle n'ait jamais été l'épouse (une des épouses) du père.
je ne peux pas supprimer l'union des père et mère ainsi désignés, que je n'ai pas enregistrée, mais qui semble créée automatiquement, et impossible à rompre sans détacher l'enfant, de l'un ou de l'autre !
quel sens donner à un concubinage, prévu, s'il ne peut pas donner de descendance ?
que me conseillez-vous ?
je ne suis ni le père ni le frère cités, mais cela me touche cependant de très près.
si je coupe le lien avec le père, de qui a-t-elle hérité ?
si je coupe le lien avec la mère, elle n'est plus ma demi-soeur, et que fait-elle dans ma généalogie ?
 
Bonjour,

Je n'ai qu'une suggestion à vous faire :
Prenez bien soin de ne diffusez en aucune façon cette partie de généalogie pour éviter, et vous éviter, des problèmes évidents...

Cordialement
 
Bonjour,
devaivre":2drnjcg7 a dit:
...........le couple ainsi constitué a légitimé les deux enfants (désormais frère et soeur, de mêmes père et mère, mais l'une âgée de quatre mois seulement de moins que son frère !).........
Que faut-il privilégier: la loi ou la biologie???? Légitimés, ces enfants sont effectivement frères et soeurs et ont les mêmes parents pour la loi mais, biologiquement parlant, ils n'auront jamais les mêmes parents. D'où ma question, à laquelle je n'ai pas de réponse.

devaivre":2drnjcg7 a dit:
............je ne peux pas supprimer l'union des père et mère ainsi désignés, que je n'ai pas enregistrée, mais qui semble créée automatiquement, et impossible à rompre sans détacher l'enfant, de l'un ou de l'autre !.........
Il me semble normal qu'il existe un lien, que l'on qualifie peut-être de lien d'affinité (au travers de l'enfant), entre les parents d'un enfant sans que ceux-ci soient mariés ou autres. Si on veut noter les parents biologiques d'un enfant, fatalement on aboutit à la création d'un lien entre les parents. Cela n'impose pas qu'il y ait union entre les parents.

Cordialement

Michel P.
 
Bonjour, j'ai enseigné pendant plus de trente ans et un des sujets traités était les relations familiales. Avec le passage des années, ces liens se sont singulièrement compliqués avec les remariages, adoptions diverses (dans une famille, 12 enfants adoptés venant de pays et parents différents!), mariages homosexuels, mères porteuses, etc.
Dans la mesure du possible, j'ai essayé de débroussailler dans l'esprit des enfants les liens qui existaient et je les ai résumés en : lien génétique, lien légal et lien affectif. Comme je leur faisais un petit cours de généalogie, j'étais bien forcé de réduire la représentation graphique de la généalogie. Et donc je leur ai dit que ce qui se représentait était le lien génétique quand il était connu. Dans votre cas, le plus "simple" est de "marié" dans le logiciel, les personnes parents biologiques de l'enfant et de préciser les autres liens par des notes. Je sais que cela vous laissera un goût de trop peu mais je ne vois pas que faire d'autre.
Cordialement
Jean-Louis
 
Bonjour,

Je dirais que le mieux serait, comme nous avons affaire à des personnes vivantes, d'essayer de ne faire de la peine à personne, même si la vérité doit en souffrir un peu...

Une suggestion : Pourquoi ne pas contacter ces personnes pour leur demander leurs préférences ?

Cordialement
 
Bonjour,
J'ai rencontré ce problème, mon père n'étant pas le fils biologique de mon grand père ; il était né de père inconnu mais fut légitimé au mariage de sa maman. Ce fut le cas de la mère de ce grand-père et d'une arrière grand-mère maternelle. Et il ne s'agit que des enfants "naturels" reconnus comme tels par les actes d'état-civil.

En réfléchissant 10 secondes, on en vient à conclure que la conception "fautive", même pour une femme mariée, devait survenir dans le passé car on ne connaissait pas la contraception, voire (et je l'ai constaté dans ma jeunesse) comment on faisait les enfants ; sur une généalogie de plusieurs milliers de personnes il devait bien y avoir des enfants conçus par le facteur, le voisin, voire un parent, bien que déclarés légitimes. Il convient donc de ne conserver que les filiations déclarées dans les actes sans se préoccuper des filiations biologiques impossible à établir de manière certaine. Même le recours à l'ADN (si les restes de nos ancêtres étaient encore accessibles) ne pourrait lever de doutes au bout de quelques siècles, les gênes étant suffisamment mélangés pour ne plus apparaitres dans les notres.

Donc 2 cas de figure :

- en ce qui concerne les 3 ou 4 générations contemporaines, on pourrait souvent retrouver les filiations biologiques (attention : l'accès à l'ADN n'est pas autorisé en France sans décision de justice qui n'est prise que dans certains cas, la généalogie en étant exclue) mais avec quelle certitude car il faut se méfier des déclarations même des intéressés ; en outre la morale, voire la loi nous interdit de publier ces informations si toutes les parties ne sont pas d'accord ; des discussions récentes au Parlement rappellent que les seules filiations reconnues sont les filiations légales reposant exclusivement sur les déclarations auprès des officiers d'état-civil éventuellement corrigées dans un petit nombe de cas par décision juduciaire. La génétique n'est pas un paramètre légal.

- en remontant plus haut il est imposible de faire autrement qu'en s'appuyant sur les actes officiels.

Donc dans tous les cas la filiation biologique n'a pas grand chose à voir avec la généalogie ; de tous temps l'adoption a d'ailleurs prévalu sur la biologie (il y a quelques lustres, le batard n'avait pas les mêmes droits en matière d'héritage que l'enfant légitime, naturel ou adopté).

Si l'on veut garder souvenir de la filiation biologique - quand on croit la connaitre -, elle n'a, à mon avis, lieu d'être enregistrée que comme commentaire dans des notes non publiables.

Cordialement

PS : attention le sens d'enfant naturel a évolué dans le temps, ainsi que celui de légitime, la loi étant autrefois celle de l'église (je dirais sa morale) et aujourd'hui celle de l'Etat : le batard (terme alors non péjoratif en soi) était inscrit "illégitime" dans l'acte de baptême alors qu'aujourd'hui il est considéré comme l'enfant légitime de sa mère (ou exceptionnellement de son père si né sous X - ou de mère inconnue, je ne sais le terme à employer - et reconnu par le papa).
 

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